Ils sont à la fin de leur mariage. Alan et Josée, malheureux en amour, se rendent à un dîner au cours duquel Josée rencontre Julius A. Cram, milliardaire, respecté et craint de tous. Ce dernier se prend d'affection pour Josée et décide de l'aider à s'échapper de son mariage raté en lui offrant un studio et un travail passionnant. Il n'attend rien en échange.

La vie de Josée change radicalement, mais elle s'ennuie malgré tout...

La gratuité existe-t-elle réellement? Josée en doute, et la vérité éclatera quand elle rencontrera enfin le grand amour...

Ce livre est le deuxième de Françoise Sagan que je lis, non "que je dévore" serait plus exact.

Tout comme le premier, "Bonjour tristesse", j'ai beaucoup aimé cette lecture.

J'ai été captivée par cette histoire dès les premières phrases.

Le style de cet auteur me plait vraiment énormément. Il est fluide, léger, puissant... Les phrases se succèdent avec une telle facilité et une telle logique !!!

L'écriture est simple, les sentiments très bien décrits, l'auteur emploie les mots qu'il faut quand il le faut.

Tout ce qui est écrit et décrit parait tellement réel, tellement vrai, tellement vivant… Bref, pour moi, c'est un vrai régal !

Il n'y a pas des tas de personnages qui nourrissent ce roman, mais ils sont tous par moment soit attachants, ou inquiétants, parfois même énervants, mais tellement présents et utiles au dénouement de l'histoire.

Cette fois c'est certain, je n'attendrais pas aussi longtemps avant de me laisser porter par les histoires de madame Sagan !!

La rencontre d'Ana Steele et de Christian Grey, chef d'entreprise ambitieux mais tourmenté, les a précipités dans une histoire d'amour torride qui a irrémédiablement bouleversé leurs existences.

Ana a toujours su que ses amours avec son Cinquante Nuances seraient orageuses : leur vie commune pose des défis que ni l'un ni l'autre n'avaient envisagés. Ana doit apprendre à partager le style de vie opulent de Grey sans sacrifier sa propre intégrité ou son indépendance ; Grey doit surmonter son obsession de tout contrôler, et exorciser les horreurs qui le hantent.

Enfin réunis, ils ont tout : l'amour, la passion, l'intimité, la richesse et une infinité de possibles.

Par où commencer ????

Pour commencer, c'est en effet une histoire d'amour avec des scènes de sexe torrides, à la limite du SM. Mais à mon avis pour qu'il y ait relation SM, il faut qu'il y ait un rapport Dominant / Soumis entre les protagonistes !! Est- ce le cas ?? Je ne veux pas en dire trop !! Faite vous votre propre opinons !!

Je sais que certains lecteurs et lectrices ont été choqués, mais en ce qui me concerne, ce n'a pas été le cas.

Pour ce qui est du côté moral ou immoral, je ne vois pas de quel droit je jugerai des relations qui se déroulent entre adultes consentants et libres d'y mettre fin quand bon leur semble !! 

Donc, ok il y a du sexe, beaucoup de sexe, mais pas que… Ok, il y a quelques répétitions, mais en tout cas, cette trilogie est bien foutue !!

Suspens, rebondissements multiples dont certains sont plus prévisibles que d'autres, beaucoup d'humour, espièglerie, et tendresse sont au rendez-vous.

L'auteur a réussi à rendre quasiment tous ses personnages attachants, et on se retrouve totalement pris dans leur histoire.

Venons-en à la relation qu'entretiennent Anastasia et Christian !!

C'est un quasi perpétuel jeu du chat et de la souris, parsemé de renversements quotidiens de situations et de rapports de force.

Anastasia, malgré son apparente timidité et son innocence, est une femme forte qui a du répondant. En plus d'être grande et belle, elle est aussi drôle, intuitive et déterminée.

En ce qui concerne Christian, on devine rapidement que ce sont les blessures secrètes qu'il n'a pas réussi à gérer, qui en ont fait un homme torturé, autoritaire, maniaque du contrôle…

Va-t-il réussir à la dompter, à la discipliner ?? Va-t-elle réussir à le rendre heureux, à lui faire lâcher prise et croire en l'amour ??

Mais qui domine qui ?? Et est-ce que quelqu'un est dominé ??

A moins que ce soit juste la vie, avec son lot de joies, de peines, de difficultés et d'aventures !!!

En conclusion, c'est une belle histoire d'amour, de vies, d'envies et d'espoirs !!

Et puis si vous hésitez, faîtes-vous votre propre opinion en le lisant !!

Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins.

Cécile Duffaut, 47 ans, revient d'un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef-d'entreprise. La place à côté d'elle est libre.

S'y installe, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s'est très mal passé. À leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs.

Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s'installe, les images remontent.

Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend.

L'écriture à deux voix, ou à deux "mémoires" dans celui-ci, est encore utilisée avec succès dans ce roman.

Une fois de plus, j'ai bien aimé la façon dont Jean-Philippe Blondel analyse les situations, la subtilité avec laquelle il dépeint des sentiments. Sa façon de décortiquer la pensée et les actes de l'être humain est toujours juste.

6h41 nous parle de rencontres, de séparation, d'incompréhensions, de colères, de regrets, de lassitudes intellectuelle, et tout cela avec beaucoup de clairvoyance, et de délicatesse.

C'est un livre émouvant, qui nous donne matière à réfléchir sur notre propre vie, nos envies…

Encore un très très joli moment de lecture !!

Tellement joli, que je vous laisse pour me plonger immédiatement dans

"Et rester vivant" de ce cher monsieur Blondel !!

Après dix ans de silence, Franck téléphone un soir à ses parents. Curieusement, c'est un petit garçon qui décroche. Plus curieusement encore, il s'appelle Alexandre, comme son frère disparu des années auparavant. Franck décide alors de revenir dans la ferme familiale.

Louise, elle, a prévu d'y passer quelques jours avec son fils.

Franck et Louise, sans se confier, semblent se comprendre. "On ne refait pas sa vie, c'est juste l'ancienne sur laquelle on insiste", pense Franck en arrivant. Mais dans le silence de cet été ensoleillé et chaud, autour d'un enfant de cinq ans, "insister" finit par ressembler à la vie réinventée.

L'Amour sans le faire, c'est une histoire de la tendresse en même temps qu'un hymne à la nature, une nature sauvage, imprévisible, qui invite à changer, et pourquoi pas à renaître.

Je viens de découvrir Serge Joncour, et cette première lecture m'a franchement donné envie de découvrir un peu plus cet auteur !!

Bien que le sujet n'ai, à priori, rien de drôle ni de distrayant, ce livre se lit d'une traite, sans jamais être pesant ou triste. Au contraire, je n'y ai vu qu'espoirs, envie de reconstruire sa vie, de faire confiance, d'avancer.

J'ai adoré le style de l'auteur !! Cette simplicité et cette élégance avec laquelle il nous raconte une histoire !!

Les émotions sont intenses, les personnages à vif, le climat aride et les situations difficiles, mais tout semble simple, concis, léger et profond à la fois.

Que d'intensité !!!

Ce livre est une petite merveille et je suis sous le charme !!

En juin 2011, Dave a subi une grave opération cardiaque. À sa sortie d'hôpital, avec un cœur tout neuf, il a revisité sa vie.

Sans fard ni pudeur, mais toujours avec humour, il s'est rappelé l'enfant qui rêvait d'être pasteur, le jeune homme parti sur les mers avec sa guitare, le chanteur à succès et les coulisses du show-biz, mais aussi la traversée du désert, les années Sida qui lui ont volé tant d'amis, son histoire d'amour qui dure depuis plus de 40 ans…

"Pour retrouver le voyageur beatnik que je n'ai jamais cessé d'être, je vais vous emmener au pays de mes souvenirs, dans des criques peuplées de succès, d'échecs, de bonheurs fulgurants et de chagrins infinis.

Nous parlerons surtout de moi, bien sûr, car finalement "il n'y a que ça qui m'intéresse". Mais nous croisons aussi les indigènes qui peuplent ce pays lumineux et sombre que je ne quitterais pour rien au monde."    DAVE

Si j'ai eu envie de lire cet autobiographie, c'est parce qu'à chaque fois que j'entends une interview de Dave, ou à chaque fois que je le vois dans une émission télé, je me fais la même remarque : "tient, il a de l'humour, de la répartie, il est cinglant, et fait preuve d'autodérision." Et tout ça, j'aime !!!

Ce que je ne savais pas encore, c'est qu'en plus de tout cela, Dave est très cultivé. C'est un grand lecteur, il est curieux, réfléchi, fidèle en amour comme en amitié, et lucide de la chance que la vie lui a accordée !!

Malgrè les épreuves, les désilusions et les coups dur, il sait rester heureux, et vivre sa vie pleinement, sans faire preuve d'amertume ou d'aigreur. Son côte volubile, piquant, ou même caustique, l'aide à faire face...

Dans son livre, il parle sans tabou et avec beaucoup de naturel et de franchise de son rapport à l'amour, l'homosexualité, l'amitié, l'argent, la maladie, l'euthanasie, la mort, la vie quoi !!

Dave nous confie que les 4 ingrédients pour une représentation réussie sont : "EFGH : Émotion, Folie, Générosité, et Humour !!! Et bien ces 4 ingrédients caractérisent fort bien ce livre.

Si je devais rajouter quelque chose, je terminerai en vous disant que c'est une histoire de vie que j'ai lu d'une seule traite et avec beaucoup de plaisir. Mais je pense que vous l'aviez déjà compris !!!

Citations

"Aujourd'hui je sais que j'ai réussi ma vie. Et certainement pas parce que j'ai vendu des millions de disques, fait chanter des millions de gens ou battu des records d'audimat.

J'ai réussi ma vie parce que j'ai croisé la route de cet homme et parce que j'ai  su faire un si long chemin avec lui, sans jamais rien regretter. Cette route a été belle,  joyeuse, délurée, sombre, lumineuse, chaotique et ardue. Elle a été baignée de soleil et frappée par de violents orages. Mais une chose est sûre, elle est la plus belle route de ma vie…"

"L'amour est un miracle. Sinon, comment peut-on encore désirer tellement quelqu'un après 40 ans de vie commune ?

C'est un mystère absolu pour moi. Un doux mystère que je n'ai même pas envie d'expliquer, je sais juste qu'il  me remplit de bonheur…"

"Me retrouver en boîte de nuit à mon âge me paraît triste sans grand intérêt, voire grotesque. En m'asseyant aujourd'hui dans le carré VIP d'une boîte de nuit à la mode, j'aurais de fortes chances de jouer les grands-pères en affirmant à mes voisins de table que, décidément, c'était bien mieux avant.

Je préfère rester chez moi, laissant la nuit aux plus jeunes pour ne pas devenir un vieux con. Je ne veux pas que ma présence cynique les empêche de construire leurs propres souvenirs. J'ai les miens, ils sont beaux, parfois glauques, mais ce sont les miens.

Mes nuits n'appartiennent qu'à moi et je peux vous assurer que, souvent, elles furent lumineuses."