La fraîcheur de sa colère, son amour des femmes, ses instincts de bon père juif, son usage immodéré de l'humour comme ultime politesse, David n'a rien perdu.
Pourtant Leïla, l'Arabo-Andalouse de sa vie, l'a abandonné. Les Fellini, les Mastroianni, les Serrault et autres frères élus ont disparu sans crier gare. Alors il écrit. Des notes éparses, qu'il laisse traîner un peu trop négligemment, et qui déclenchent une correspondance inattendue avec ses trois enfants..
Encore un fois, en lisant Bedos, je ne suis pas déçue.
J'avais lu, il y a bien longtemps, "Petites drôleries et autres méchancetés sans importance", et "Inconsolable et gai". A l'époque, j'avais déjà beaucoup aimé. Il faut dire que j'ai toujours été fan de Guy Bedos.
Dans ce premier roman, il aborde le thème de la mort, le droit de chacun à mourir dans la dignité. J'y ai surtout trouvé la vie, la rage de vivre, l'amour inconditionnel qu'un père peut avoir envers ses enfants, l'amour des femmes, la tendresse, bref beaucoup d'espoirs…
Son humour est toujours aussi décapant, et ça, j'adore…
Ces personnages sont attachants, drôles, terriblement lucides.
Un livre très agréable à lire, si je peux me permettre : je vous le recommande vivement !!!