13 janvier 2008
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Le début de l’été 1892 annonça l’arrivée d’une saison de pluies diluviennes cette année-là au Japon. Les Japonais l’appellent la Pluie des prunes car elle survient au moment où le fruit, arrivé à maturité, est gorgé de promesses. Comme une jeune fille sur le point de devenir femme. Comme la jeune fille que j’étais alors…

Mais celui qui réclame le droit de payer pour un tel honneur, le cruel baron Tonda, n’est pas l’homme pour lequel la jeune fille brûle d’un désir secret depuis longtemps. Pire, il est celui qui ruinera la maison de thé, et mettra la vie de Kathlene en danger, s’il n’obtient pas ce qu’il désire…
Bin non, je n'ai pas du tout été conquise par ce livre.
Pourtant l'idée de départ ainsi que le sujet global étaient très prometteurs. En effet, Kathlene, une américaine qui vie au milieu de geishas souhaite, plus que tout au monde, devenir une geisha, du jamais vu !!!
Je m'attendais à ce que ce roman évoque le choc des cultures, les différences de mentalités. Les difficultés pour Kathlene de s'adapter à cette vie, si différente de celle qu'elle a vécu dans son enfance.
Heureusement que j'avais lu d'autres livres sur les geishas car celui-ci ne parle pas de leur éducation hyper stricte, des heures qu'elles passent à apprendre la musique, le chant, la danse, l'art de se coiffer, de se maquiller, rien non plus sur la cérémonie du thé…
Bref, rien ci ce n'est des pages et des pages où la jeune fille vierge s'imagine faisant l'amour et tout au long de ces pages, toujours les mêmes scènes de décrites… C'est d'un lassant…
J'en venais à me dire : mais qu'elle le fasse et qu'on passe à autre chose… Et en effet, ce n'est qu'une fois qu'elle a rencontré l'homme de ces rêves et qu'elle s'est donnée à lui que le livre bascule un tout petit peu…
Malheureusement cela ne suffira pas à rendre le livre interessant.
Donc, si vous souhaitez découvrir le monde des geishas, je ne vous conseille pas de commencer par ce livre.