Parmi les versions les plus répandues, voici celles qui contribuèrent à placer le fer à cheval au rang de fétiche quasi universel.
Lorsque ses branches sont tournées vers la droite, il forme la lettre C, symbole du Christ, il est fabriqué en fer, métal réputé pour son pouvoir à éloigner les démons, il possède la forme d'un croissant de lune, symbole de fécondité, sa forme (lorsqu'on le place pointe vers le haut) évoque celle des cornes, présumées détenir le pouvoir de chasser sorciers et mauvais esprits.
D'autres renvoient la puissance positive du fer à cheval à des origines plus concrètes. Plusieurs siècles avant notre ère, il semble que les chevaux portaient déjà des sortes de sandales ou de semelles. Ces ancêtres du fer à cheval représentent alors un petit trésor pour celui qui les trouve sur son chemin. En effet, la légende raconte que ces sandales sont fabriquées en or ou en argent. Celui qui dégotte un de ces objets peut alors le monnayer sans difficulté. Par ailleurs, au Moyen Age, cette fois, le maréchal-ferrant, personnage clé du village, récupère volontiers de vieux fers en échange de quelques pièces de monnaie. Dans les deux cas, le fer à cheval devient alors synonyme, sinon de fortune, du moins de rentrée d'argent. Et par extrapolation, rien ne s'opposait donc à lui donner une valeur bénéfique.
Quoi qu'il en soit, le fer à cheval a conservé au fil du temps un véritable pouvoir magique. Surtout lorsqu'il a été découvert par hasard dans un chemin. Mais, attention, pour que l'objet dégage ensuite toute sa puissance bienfaitrice, il faut : que les branches soient tournées vers vous quand vous apercevez le trésor, que les clous soient dirigés vers le sol, que le fer possède un nombre impair de trous (sept dans l'idéal).
Enfin, pour bénéficier d'une protection sans faille, il faut trouver un fer répondant bien sûr aux critères précédents, mais possédant de surcroît tous ses clous! Ce côté rareté est évidemment associé à la notion de chance, un peu comme pour le trèfle à quatre feuilles.
Non seulement le fer à cheval a la réputation de porter chance, mais il a une multitude de vertus: il éloigne démons, sorciers, mauvais esprits, lutins et fantômes. Il empêche les cauchemars et favorise les rêves prémonitoires. Il calme le mal de dents lorsqu'on le glisse sous l'oreiller. Il évite la violence et protège même de l'adultère.
Bref, on se demande pourquoi il y a encore
des gens malheureux, des médecins et des psys !
Encore qu'il faille savoir profiter au mieux de toutes les qualités bénéfiques du fer à cheval. Il ne suffirait donc pas de posséder l'objet, il convient de savoir le disposer correctement et au bon endroit.
À l'origine, la coutume conseillait de le fixer, branches tournées vers le haut ou vers la droite pour former la lettre C, au-dessus de l'entrée de la maison ou sur la porte elle-même. Selon les époques et les régions, on pouvait également le placer sur une cheminée, un arbre ou une palissade. Pour terminer, quel que soit le lieu choisi, les clous de fixation ne devaient en aucun cas traverser les trous du fer à cheval !
Bon bin je pense ne rien avoir oublier… Alors si vous en possédez un allez vite vérifier son positionnement. Moi, c'est fait…
Et puis, superstition ou pas, comme pour tout porte bonheur, pour que ça marche, il faut y croire très fort…