21 juin 2007
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Gilbert Cesbron est l'un de mes écrivains préférés.
Je pense que tout être humain devrait lire au moins "une abeille contre la vitre" et "Je suis mal dans ta peau" car, à mon avis, les thèmes traités sont toujours d'actualité malgré les années qui se sont écoulées depuis leur première édition.
Bien sur, pour les boulimiques, tous les autres sont pas mal non plus !!!
En me baladant sur le net, j'ai découvert, il y a quelques années, un site qui propose des citations. Et là, Oh !! Surprise, une pleine page de citations de Monsieur Cesbron.
Je vous en offre quelques unes :
- Maxime politique : il est moins dangereux de faire quatre mécontents qu'un satisfait et trois jaloux.
- Tous ces gens qui n'ont pas de talent, que deviendraient-ils sans tous ces gens qui n'ont pas de goût ?
- Nous pouvons vivre seuls, pourvu que ce soit dans l'attente de quelqu'un.
- A force d'accepter les honneurs on finit par croire qu'on les mérite.
- L'ennui porte conseil.
- En tout domaine, le génie de l'enfance est de découvrir l'essentiel sans connaître le nom qu'il porte.
- Il est souvent nécessaire d'entreprendre pour espérer et de persévérer pour réussir.
- Les bistrots sont les confessionnaux du diable.
- Snob. Préfère voyager debout en première classe qu'assis en seconde.
- Les vivants ont des cartes de visite imprimées ; les morts seuls en ont de gravées.
- On est jeune tant qu'on souhaite que chaque jour diffère de la veille ; vieux quand on espère que chaque année ressemblera à la précédente.
- Le pamphlet est l'arme de ceux qui ont découvert l'erreur, pas encore la vérité.
- La vraie révolution, c'est quand les rôles changent et pas seulement les titulaires.
- Ce n'est pas le travail qui est la liberté : c'est l'argent qu'il procure, hélas !
- Il y a des hommes si pauvres qu'il ne leur reste guère, bien à eux, que leur nom.
- Il y a deux sortes de journalistes : ceux qui s'intéressent à ce qui intéresse le public ; et ceux qui intéressent le public à ce qui les intéresse - et ce sont les grands.
- Il y a deux sortes d'abus : ceux qui naissent de la logique d'un régime, et ceux qui naissent de son incohérence.
Pour la suivante, ne vous vexés pas Messieurs, c'est un de vos condisciple qui l'a écrit.
- De violon, l'homme en vieillissant devient violoncelle, puis contrebasse : un corps épais, une voix grave et pas grand-chose à dire.
Et voici ma préférée :
- Chacun de nous possède une musique d'accompagnement intérieure. Et si les autres l'entendent aussi, cela s'appelle la personnalité.